La revue américaine “Foreign Policy” vient d’établir le classement de l’index des “Etats fragiles”. Selon le rapport, la Tunisie est classée 78e Etat le plus “fragile” au monde sur 178 étudiés.
A noter que l’index tient compte des indicateurs économiques et sociaux, politiques et militaires. Sachant aussi qu’au départ l’index était un “index des Etats en “faillite”, sauf que le mot a été changé par “fragile”. Cependant, soit dit en passant, nous n’avons pas trace du terme “Etat fragile” dans les différents rapports de la Banque africaine de développement en parlant de la Tunisie. Ce qui est certain -ou presque-, la Tunisie peut être qualifiée d'”Etat fragile” mais pas”un Etat en faillite”.
En tout cas, pour revenir à la Tunisie, l’indice révèle que notre pays porterait atteinte au bien commun en matière de liberté de Presse, de réfugiés hébergés.
Toujours selon le même indice, les indicateurs économiques mentionnent l’absence de développement économique au sein des groupes, sans oublier une baisse des principaux indices tels que le revenu et le taux de change national et la balance commerciale, ou encore les investissements directs étrangers (IDE) et de libre-échange.
Par ailleurs, c’est le Soudan du Sud qui occupe la première marche des nations du monde en termes de vulnérabilité, suivi par la Somalie, le Soudan, le Yémen (qui est huitième), l’Irak et la Syrie (classés respectivement 13ème et 15ème) et l’Egypte (31e).
D’autre part, les meilleurs de la “classe mondiale” en termes de bonne gestion sont la Finlande, la Suède, le Danemark, la Norvège et la Suisse.