C’est officiel, Rached Ghannouchi, qui a participé mercredi 20 août 2014 à Istanbul à la quatrième Assemblée Générale de l’Union Internationale des Savants de l’Islam (UISI), dans l’espoir de devenir le prochain président de l’Union, a la place Youssef Kardhaoui, n’a pas été retenu.
En revanche, l’actuel président qui n’est autre que Youssef Kardhaoui, s’est vu maintenir à sa place et réélu pour la énième fois.
Rappelons que cette assemblée a réuni 600 savants de toutes les régions du monde et du secrétaire général de l’UISI, le Turc Ali Korra Daghi.
Rached Ghannouchi a prononcé un discours lors de la réunion et s’est entretenu avec plusieurs dirigeants de l’Organisation Internationale des Frères Musulmans.
Alors question: Est-ce que le “rejet” de sa candidature le poussera à s’impliquer ouvertement dans la politique tunisienne? Ce n’est pas exclu. En tout cas, si son parti gagne les élections législatives, il est fort à parier que Ghannouchi se comportera en “ayatollah tunisien”: il ne sera pas aux premières loges, mais il ne décidera TOUT, à l’image de ce qui se passe en Iran. Et ça c’est à craindre.