Les agents du service des technologies de l’information et de la communication ont poursuivi, jeudi, leur grève pour le second jour consécutif pour protester contre la non satisfaction de leurs revendications.
“Les revendications sont d’ordre social et administratif, à l’instar de l’augmentation de quelques primes spécifiques et l’amélioration des services sociales”, a déclaré à l’agence TAP, le secrétaire général du syndicat de base des agents du service des technologies de l’information et de la communication, Abdelrrahmane Ajimi.
Les grévistes réclament aussi l’intégration de quelques agents au sein de la société nationale des télécommunications, l’augmentation des primes de recouvrement de 900 dinars à 1450 dinars et l’élargissement des services sociaux au profit des employés du ministère, outre l’amélioration des salaires, l’octroi d’uniformes de travail de qualité et l’élargissement des services de téléphone fixe.
Tout en soulignant la légitimité de ces revendications, le responsable syndicale a brandi la menace de durcir le mouvement de protestation à travers l’observation d’une grève de trois jours après l’aid el fitr et la possibilité d’observer une grève collective de la faim. En réponse à ces revendications, Ahmed ben Hassine, chargé de communication auprès du ministère de l’enseignement supérieur a indiqué que le ministère tente de répondre aux revendications des grèvistes et à trouver les solutions adéquates à ces problèmes.
Il a indiqué que les séances de négociations entre le syndicat et le ministère ont abouti à un accord portant sur l’augmentation de la prime de restauration, soulignant que les primes de recouvrement sont du ressort des services du chef du gouvernement et du ministère des finances.