Tunisie : Les médias complices du terrorisme?

Une évidence : le terrorisme est un phénomène nouveau en Tunisie. Aucune institution de la République n’y était préparée. Toutes les institutions, en l’occurrence l’armée, la police, la justice, les politiques, les médias, la société civile ont été pris de court, ces trois dernières années, par l’ampleur du phénomène et par la capacité des terroristes à infiltrer toutes les professions.

Résultat: les Tunisiens en ont fait l’apprentissage par le choc généré par les images des victimes du terrorisme: soldats égorgés, hommes politiques assassinés, policiers, gendarmes et de civils tués dans des embuscades…

Les politiques, les médias et la justice, qui ont particulièrement pris beaucoup de retard pour comprendre le phénomène, assument, par l’effet de leur inculture et leur laxisme vis-à-vis de ce fléau, une grande responsabilité dans sa propagation/prolifération.

Pourtant, il aurait suffi aux intellectuels du pays de s’informer des nombreux essais écrits par des spécialistes antiterroristes à travers le monde aux fins de comprendre, d’abord, le phénomène, et d’expliquer, ensuite, ses mécanismes et stratégies à l’opinion publique.

Dans cette perspective, nous vous proposons quelques éléments d’information et d’analyse publiées dans une étude menée par la chercheuse canadienne Angela Gendron de l’université Carleton (Ottawa).

Cette étude sur la stratégie médiatique et de propagande d’Al-Qaïda présente l’avantage de rappeler que le terrorisme n’est pas une réalité nouvelle.

Pour l’éminent expert du terrorisme, David Rapoport, cité dans cette étude, il s’agit d’un vieux phénomène qui se produit par vagues reflétant une idéologie dominante.

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