Continuer à se battre pour défendre l’acquis de la liberté d’expression, consolider la cohésion des journalistes, améliorer leur condition professionnelle et matérielle et se dresser face aux tentatives visant à domestiquer la profession et à réduire sa marge de manoeuvre.
Ce sont là quelques uns des credo qui reviennent comme un leitmotiv dans la bouche des journalistes participant au 3e congrès de leur syndicat national: Le SNJT.
Principalement, deux listes de candidats sont en lice à ce congrès qui s’est ouvert, samedi, à Tunis. L’une conduite par Saida Hammami et l’autre par Néji Bghouri, premier président du SNJT à sa fondation en 2008.
Saida Hammami qui conduit “la liste professionnelle indépendante au service et pour la réhabilitation des journalistes” a souligné, dans une déclaration à l’agence TAP, l’importance qu’il y aurait de voir émerger de ce congrès un bureau exécutif animé de la foi en le travail collectif pour pouvoir réaliser les projets proposés par le syndicat.
Elle a également mis en avant la nécessité de faire en sorte que toutes les parties prenantes assument leur part de responsabilité, les adhérents compris.
Les membres du prochain bureau exécutif, a-t-elle ajouté, devront à la fois militer en faveur de la libre expression, les libertés et l’indépendance du syndicat en même temps qu’oeuvrer pour la réhabilitation de la dignité du journaliste et pour la réunion des conditions favorables à l’avènement des journalistes tunisiens.
De son côté, la tête de file de “la liste de l’unité des rangs des journalistes”, Néji Bghouri, a estimé que la restauration de la cohésion des journalistes tunisiens doit figurer en tête des priorités du bureau rentrant.
Le secteur, a-t-il dit, a surtout besoin d’un bureau fort et rassembleur, capable de gérer les éventuelles divergences entre ses membres et entre les adhérents du syndicat, de manière à en faire un facteur d’enrichissement et non pas d’affaiblissement et de dispersion. Pour lui, la restructuration du syndicat et l’amélioration de la condition matérielle et professionnelle des journalistes doivent elles aussi figurer parmi les priorités.
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