Une table ronde sur l’opportunité de mettre en place une instance nationale de la prévention de la torture, s’est tenue jeudi à Tunis, à l’initiative du ministère de la Justice, des droits de l’Homme et de la justice transitionnelle.
Dans une allocution lors de cette rencontre, le ministre Hafedh Ben Salah a indiqué que la création de l’instance en question s’inscrivait “dans le cadre du renforcement des législations et des mécanismes contre la torture”.
“La Tunisie est le premier pays dans le monde à avoir mis en place une instance nationale de prévention contre la torture (approuvée par l’ANC en octobre 2013)”, a-t-il souligné.
Cette instance aura notamment pour mission l’organisation des visites aux centres de détention, a-t-il précisé. De son côté, Souad Abdarrahim, présidente de la commission des droits, des libertés et des relations extérieures à l’ANC, a indiqué que “l’appel à candidature pour siéger à l’instance nationale de la prévention de la torture a été lancé pour la troisième fois”. 16 dossiers seront finalement retenus en séance plénière à l’ANC pour l’instance nationale de la prévention de la torture, a-t-elle expliqué.
Au cas où le quota légal n’aura pas été atteint après ce troisième appel à candidature, Souad Abderrahim a précisé que la loi portant création de cette instance pourrait être modifiée.