La cellule de crise en charge du suivi de la situation en Libye s’est réunie en urgence, jeudi, pour examiner le mode de traitement de l’incident de la disparition du diplomate tunisien à Triopli, Laroussi Kontassi, dans des circonstances obscures.
Il s’agit, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de définir les actions directes et immédiates à entreprendre par les autorités compétentes tunisiennes, en coordination avec les autorités libyennes pour déterminer les circonstances de la disparition de Laroussi Kontassi.
D’autre part, le département des Affaires étrangères appelle la communauté tunisienne en Libye à faire preuve de vigilance lors de leur déplacement, afin de préserver leur sécurité et d’éviter tout imprévu en ces circonstances exceptionnelles. Il invite, également, les citoyens tunisiens à reporter leur déplacement en Libye et à s’y rendre qu’en cas de nécessité absolue.
« Dès que de nouvelles données sur cet incident seront disponibles, elles seront aussitôt communiquées à l’opinion publique », assure le département. Le ministère des Affaires étrangères appelle, aussi, les médias et les composantes de la société civile à prendre les informations inhérentes à cet incident avec prudence et à les recueillir de sources officielles, afin de garantir la sécurité du diplomate tunisien et de l’ensemble du corps diplomatique et consulaire accrédité en Libye.
Présidée par le ministre des Affaires étrangères, Mongi Hamdi, cette réunion s’est déroulée en présence du ministre délégué auprès du ministre de l’intérieur chargé de la sûreté et le secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères. Y étaient présents également des représentants de la présidence de la République et du gouvernement ainsi que des représentants des ministères de la Défense nationale, de lIintérieur, de la Justice, des Droits de l’Homme et de la Justice transitionnelle.
Le conseiller de l’ambassade de Tunisie à Tripoli, Laroussi Kontassi, avait été porté disparu, a appris jeudi l’agence TAP de source responsable au ministère des Affaires étrangères.
Aucun contact n’a pu être établi avec lui et aucune revendication n’a encore été enregistrée concernant son éventuel enlèvement, ajoute la même source.