Les habitants de la ville de Tataouine ont répondu à l’appel de certaines organisations et associations de la région pour observer une grève générale, vendredi et samedi. Les espaces commerciaux, industriels et les services ont suspendu leurs activités, a constaté le correspondant de l’agence TAP dans la région.
La plupart des écoles, collèges et lycées ont fermé leurs portes, face à l’absence des moyens de transport et par crainte d’éventuels troubles dans la ville.
D’autre part, des groupes de jeunes se sont formés, dans le centre-ville et les carrefours, pour exprimer leur refus de “la politique de marginalisation de la région, de sa privation des fondements du développement et de l’absence d’opportunités d’emploi”.
Une source sécuritaire a indiqué que “la situation dans les autres délégations du gouvernorat est normale et que, par précaution, des patrouilles mixtes de la garde et de l’armée nationales ont été mobilisées”. Des composantes de la société civile et des sections d’organisations nationales dans la région ont rendu public, jeudi, un communiqué commun appelant à la grève générale de deux jours, “dans le cadre de l’accentuation” de leur mouvement de protestation contre la marginaisation”.
Les signataires du communiqué dont, en particulier, l’Union des travailleurs de Tunisie (UTT), l’organisation Jeunesse et développement, demandent l’installation du projet du gaz du sud en totalité dans la région, la recherche de solutions urgentes pour réduite le taux du chômage, l’emploi des jeunes dans les sociétés pétrolières et la restructuration du secteur agricole.
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