When I had listened the prime minister, I dont beleive what I had heard and I tell I am where? Who is this man who speak easily and directly about tunisian problems and wish to quick win! is he an martian? And am I in Tunisia?
Désolée mes chers lecteurs si j’ai commencé cet article dans la langue de Sheakpeare mais cela fait longtemps que je n’ai pas écouté un discours aussi clair, clairvoyant, net et précis! Ce monsieur a bien appris son postulat d’Euclide: le plus court chemin d’un point à un autre c’est la ligne droite. Je crois qu’il l’a très bien appris à l’ENIT, cette école créée par si Moktar -Que Dieu ait son âme!.
Car ces dernières années on en a vu de toutes les couleurs et de toutes les nuances et surtout on est passé du mensonge introverti au mensonge extraverti: si ZABA nous a dit n’’importe quoi en nous laissant travailler, ses successeurs ont fait pire, ils ne nous ont pas laissé travailler, et encore plus grave, ils ont fait de l’ANC leur puits de pétrole. Et pendant ce temps-là, le couffin de la ménagère se vidait à vu d’œil, le dinar touchait le fond et notre image de marque allait de mal en pis… La Tunisie se moyen-orientalisait et rejoignait la cohorte de ceux qui croient encore au 6ème califat.
Heureusement que, grâce à la bêtise de nombreux intervenants, les syndicats ouvriers et patronaux ont mis la main dans la main et ont démarré un hypothétique Dialogue national qui n’avait aucune chance d’aboutir devant la versatilité naturelle de certaines composantes de la société. Et après des jours et des nuits en salle de travail, l’accouchement a été long et difficile et aujourd’hui on peut se dire ouf! En attendant que le couffin de la ménagère reprenne des couleurs, on a commencé à le remplir de diplômes! Quelle belle équipe! De la prestance du niveau et de la classe et des gens qui ne viennent surtout pas puiser dans les biens publics pour arrondir leurs fins de mois…
Mais -et il y a toujours un mais- comme dans toutes ces situations, les insatisfaits de nature sont légion et vont jusqu’à blesser les personnes dans leur âme, et je ne voudrais que saluer la ministre du Tourisme qui a plié biens et bagages pour venir servir son pays et surtout essayer de faire redonner vie et confiance à un secteur qui assure 7% du PIB.
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