Tunisie : Sit-in ouvert des professionnels du transport privé

Les chambres syndicales des propriétaires de taxis individuels, collectifs, touristiques, de transport rural, ainsi que le secteur des auto-écoles, des sociétés de location de voitures et des sociétés de services portuaires, ont décidé d’observer, à partir de mardi 7 janvier 2014, un sit-in ouvert devant le palais du gouvernement à la Kasbah.

Au cours d’une conférence de presse tenue, vendredi, le président de la Fédération Nationale du Transport (FNT) relevant de l’UTICA (Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat) Salem Nabgha, a déclaré que l’objectif de ce mouvement est de protester contre le désintéressement du gouvernement et la non application des engagements pris par un nombre de ministères vis à vis des professionnels.

Le deuxième vice-président de la FNT et président de la chambre nationale syndicale des propriétaires de taxis individuels et collectifs Moez Sallami, a, pour sa part, souligné que ce mouvement de protestation reste ouvert à toutes les éventualités. La fédération ne renoncera pas à défendre les droits de ses adhérents, a-t-il indiqué. M.Sallami a par ailleurs mis en garde le gouvernement contre la hausse des prix des carburants.

Il s’agit en outre de réviser davantage les lois organisant l’utilisation du GPL (Gaz de Pétrole Liquéfié), a-t-il ajouté, précisant que 10 mille taxis utilisent ce produit (gaz GPL).

La FNT a appelé également à réviser les textes régissant l’utilisation du GPL par les voitures d’auto-écoles et de reporter les opérations de contrôle des véhicules utilisant ce genre de carburant jusqu’à la régularisation de leur situation.

Sur un autre plan, M.Sallami a appelé à la révision des prix des voitures et à faire participer les professionnels de chaque secteur aux choix des modèles, outre la révision des tarifs d’assurance, l’unification des taxes et la révision de la composition des commissions régionales chargées de l’assainissement du secteur.

La chambre nationale des services portuaires a, pour sa part, appelé à refuser toute nationalisation du secteur, mettant l’accent sur la nécessité de créer des groupements de services portuaires dans tous les ports du pays et d’annuler la décision relative à la suspension des activités des sociétés d’appareillage, d’accostage, d’amarrage et de garde des navires au port de Gabès.