Tunisie : Grève des conseillers-rapporteurs auprès du contentieux de l’Etat

Le syndicat général des conseillers-raporteurs auprès des services du contentieux de l’Etat a décidé d’observer une grève, les 2 et 3 octobre et de ne pas assister aux audiences dans tous les tribunaux de la République, pour “revendiquer la satisfaction de nombre de leurs revendications professionnelles”.

Le syndicat a, dans un communiqué publié aujourd’hui mardi, annoncé avoir décidé d’observer deux rassemblements de protestation avec port d’uniforme durant les deux jours de grève, dont un premier rassemblement prévu devant le palais du gouvernement à la Kasbah et l’autre devant le siège du ministère des domaines de la l’Etat et des affaires foncières.

“La grève concerne tous les membres appartenant au corps des conseillers-rapporteurs auprés des services du contentieux de l’Etat dans toutes les régions, dont les conseillers en détachement auprès de la commission de confiscation, de la commission chargée de la liquidation des biens du RCD dissous et de la commission de récupération des avoirs spoliés et placés à l’étranger, outre les autres directions centrales et l’office”, lit-on dans le même communiqué.

Le secrétaire général du syndicat, Mounir Ben Azzoun a indiqué dans une déclaration à l’agence TAP, que ces revendications portent sur «la présentation devant l’assemblée nationale constituante du projet de création d’une instance chargée des affaires de l’Etat et l’augmentation du montant de la prime de plaidoirie ».

“Parmi les autres revendications, a-t-il ajouté, l’amélioration des conditions de travail et la réintégration d’un conseiller-rapporteur, arrêté pour avoir établi un accord de réconciliation avec l’un des établissements”. Ben Azzoun a, par ailleurs, souligné la disposition des représentants du secteur à « engager d’autres actions de protestation au cas où l’autorité de tutelle ignorerait leurs revendications ».

Et d’ajouter :« aucune invitation n’est parvenue au syndicat pour participer à une séance de dialogue ou de réconciliation, en dépit du fait que l’approbation par l’union générale tunisienne du travail du préavis de grève remonte au 20 septembre dernier ».