Le dialogue sociétal aboutira à l’élaboration des politiques et plans nationaux en santé vers la fin du premier semestre de l’année 2014, a indiqué mardi un responsable du ministère de la santé.
“Le dialogue sociétal permettra une révision des politiques de santé, des stratégies et des plans nationaux de santé. Des propositions seront présentées au gouvernement afin de les inclure dans les prochains plans de développement”, a expliqué à l’agence TAP, Zouhair Ben Jemaâ, porte-parole du dialogue sociétal sur la révision des politiques, des stratégies et des plans de santé nationaux,.
Un atelier de formation et d’information tenu mardi à Tunis a permis de fournir des détails et d’informer sur le dialogue sociétal ainsi que sur la révision des politiques, des stratégies et des plans de santé nationaux.
“Le dialogue sociétal qui a démarré en octobre 2012 est actuellement à la phase de diagnostic”, a ajouté M. Ben Jemaâ.
Quinze groupes de travail ont été mis sur pied pour prendre connaissance des préoccupations des citoyens dans les régions concernant le système de santé publique en Tunisie. Ces équipes couvrent actuellement les gouvernorats de Gabès, Béja, Tunisie, Sfax et Mahdia.
Lors des prochaines phases du dialogue sociétal, des experts tunisiens et internationaux seront consultés pour discuter les résultats, les propositions et les orientations des stratégies de réforme issus de cette consultation nationale.
Il s’agit aussi d’organiser de novembre 2013 à janvier 2014 un débat sur le plan régional. La consultation sera clôturée par un débat national et l’élaboration d’une politique de santé.
Le dialogue sociétal sur la santé est destiné à l’ensemble de la société tunisienne (citoyens, institutions, professionnels, experts et hommes de politique). Il vise à instaurer un dialogue global sur l’avenir du système de santé en Tunisie et la méthode pour améliorer son rendement.
Ce dialogue sociétal porte sur quatre thèmes. Il s’agit de l’accès universel aux soins de qualité; la réponse aux déterminants sociaux de la santé; la gouvernance du système et la capacité d’adaptation du système.