Crise politique : Le CPR appelle à une “trêve sociale”

Le dialogue inconditionnel est un préalable nécessaire au maintien de la cohésion sociale contre le terrorisme, la contre-révolution et les tentatives visant à mettre en échec le processus transitoire pacifique, a affirmé le parti du Congrès pour la République (CPR).

Dans une déclaration rendue publique à l’issue d’une réunion extraordinaire du conseil national du parti, tenue samedi à Tunis, le CPR s’est dit favorable au dialogue et à la concertation en vue de trouver des solutions garantissant la gestion de la période transitoire restante sur la base de l’unité nationale et de la reprise immédiate des travaux de l’Assemblée nationale constituante.

Le CPR exhorte le gouvernement à prendre les dispositions nécessaires en vue d’appliquer la Loi, protéger les institutions, garantir la neutralité des médias, lutter contre le terrorisme et assurer la stabilité socio-économique des citoyens, lit-on dans la déclaration.

Bien que le CPR ait émis des réserves sur certains volets de l’initiative de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), il n’en reste pas moins qu’il approuve cette initiative, dès lors qu’elle est favorable au maintien de l’ANC en tant que pouvoir constituant originaire, émanation de la volonté populaire, lit-on encore dans la déclaration.

Le parti appelle la centrale syndicale à une trêve sociale à même de favoriser la stabilité sociale, améliorer le climat d’investissement et asseoir les conditions de concordance nationale.