Après le “bain de sang” du Caire : Etat d’urgence et démissions au sein du gouvernement

L’évacuation par la force des places occupées au Caire par les manifestants réclamant le retour de Morsi a fait plusieurs dizaines de victimes.

Le gouvernement a demandé l’intervention de l’armée pour soutenir les forces de sécurité du ministère de l’Intérieur. L’Etat d’urgence a été instauré pour une période indéterminée, ainsi qu’un couvre-feu de 19 heures à 6 heures du matin.

Le vice-président égyptien, Prix Nobel de la paix, Mohamed El-Baradei, en désaccord sur la décision prise d’évacuer les places Al Adawiya et Ennahdha par la force a présenté sa démission. “Il m’est devenu difficile de continuer à assumer la responsabilité de décisions avec lesquelles je ne suis pas d’accord”, écrit-il notamment dans sa lettre au président, Adly Mansour.

Le bilan des événements du Caire reste incertain, le ministère de la Santé égyptien parle de 149 morts, les frères musulmans de plusieurs centaines.