Mouvement pour la liberté et la dignité : «Il n’y a pas de choix pour les antagonistes politiques autre que le consensus»

« Il n’y a de choix pour les antagonistes politiques autre que le consensus pour sortir de la situation difficile que traverse le pays depuis quelques temps et lui éviter un dérapage dangereux qui peut menacer tout son processus de transition », a affirmé Le président du mouvement tunisien pour la liberté et la dignité Mohamed Tahar Ilahi.

S’exprimant, mercredi, au palais de Carthage, à l’occasion de sa rencontre avec le président de la République provisoire, Mohamed Moncef Marzouki, il a insisté sur la nécessité de faire des compromis et de ne pas camper sur ses positions pour mener à bien ce qui reste du processus de transition.
Ilahi a, dans le même sillage, indiqué que les différentes parties concernées sont appelées à engager des négociations « sérieuses et réelles, loin de toute considération partisane restreinte » et ce, pour se concerter sur les menaces auxquelles fait face le pays sur les plans politique, économique, social et sécuritaire.

Le président du mouvement tunisien pour la liberté et la dignité a, par ailleurs, appelé la Troïka, au même titre que l’opposition, à cesser « d’alimenter les tensions et de diviser les tunisiens », estimant que le processus de transition démocratique en Tunisie diffère de ceux vécus par les autres pays du printemps arabes.