Coupe de la CAF – Match en direct : CSS – ESS (1-0)

CAF-CSS-ESS
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Le Club Sportif Sfaxien et l’Etoile Sportive du Sahel tenteront de prendre un ascendant psychologique à l’entame de leur nouvelle campagne africaine en se croisant, dimanche, sur la pelouse de Taieb M’hiri, à Sfax (22h00 HT), en match comptant pour la première journée (Groupe A) de la Coupe de la Confédération Africaine de Football (CAF).

Les clubs de la capitale du Sud et de la perle du Sahel s’affronteront pour la sixième fois de leur histoire en compétitions continentales, dès lors qu’ils s’étaient rencontrés auparavant à quatre reprises en coupe de la CAF, depuis 1999, lorsque l’Etoile du Sahel avait battu le CS Sfaxien en quarts de finale aller à Sfax même par 2 buts à 1 avant de concéder un nul positif (3-3) à Sousse.

Une opposition similaire a eu lieu en 2008, qui a vu les deux finales (aller et retour) se solder par un score nul (0-0 à Sfax et 2-2 à Sousse), sacrant ainsi le CS Sfaxien grâce aux buts inscrits à l’extérieur.

Les deux clubs se sont donnés, également, la réplique, en super coupe africaine, la même année (2008) et la formation étoilée a pris sa revanche en s’imposant par 2 buts à 1. Le CS Sfaxien s’engagera dans ce match tout en espérant confirmer la belle période qu’il traverse après avoir été sacré champion de Tunisie et suite à sa qualification en finale de la coupe de Tunisie qui se déroulera le 11 août prochain face à…l’Etoile du Sahel.

Les coéquipiers de Ferjani Sassi tâcheront de poursuivre sur leur lancée et de remporter une victoire à même de placer l’équipe sur orbite dès le début de cette aventure continentale, d’autant plus que les clubistes sfaxiens possèdent de grandes traditions en cette épreuve, dans la mesure où ils s’étaient déjà adjugés le titre (ancienne et nouvelle version) à trois reprises en 1998, 2007 et 2008.

Le technicien néerlandais Rudi Kroll, renouvellera sa confiance en le noyau dur de l’équipe qui a brillé lors de l’exercice écoulé après avoir acquis des mécanismes de jeu collectif avec à la clé célérité et efficacité.

Le Hollandais ne procèdera pas à des modifications substantielles, l’objectif étant de garantir l’harmonie nécessaire, bien que la liste africaine avait été renforcée par plusieurs recrues. Il s’agit de l’ancien sociétaire de Kaiserslautern (Allemagne) et des anciens monastiriens Zied Derbali et Maher Hannachi, dont la présence parmi le onze de départ est toujours en doute et tributaire de leur forme physique.

En revanche, le staff technique sfaxien devra se passer des services du duo d’attaque Taha Yassine Khenissi et Slim Jedaied, blessés, et du Ghanéen Mamane Youssfou pour son retour tardif du Ghana.

Pour sa part, l’ES Sahel aspire à décrocher un résultat positif à l’extérieur pour confirmer ses ambitions de remporter ce titre et sa volonté de revenir sous les feux de la rampe continentale après une absence de la scène africaine qui commence à se prolonger depuis plusieurs saisons.

Le club de Sousse, qui compte à son actif, à l’instar de son adversaire du jour, trois coupes de la CAF (1995, 1999, 2006), tentera de bien négocier le match du dimanche face à un adversaire qui lui a causé d’énormes difficultés en championnat de Tunisie. Rappelons que les étoilés avaient perdu au cours de la phase du play-off face au CS Sfaxien aussi bien à l’aller qu’au retour, ce qui leur a valu la perte du titre.

Le technicien français Denis Lavagne comptera, à l’effet de remporter ce défi africain, sur une pléiade de joueurs alliant expérience et ambition, malgré l’absence de Lassaad Jaziri et Rami Bedoui, pour des raisons de santé.

En effet, l’effectif étoilé comporte de jeunes éléments assoifés de titres tels que

Aleya Brigui, Mossaab Sassi, Zied Boughattas, le malien Dramé et d’autres joueurs expérimentés à l’instar de Aymen Mathlouthi et Radhouane Felhi, outre le plus attendu du nouvel attaquant algérien, Baghdad Bounejah.

Ce double débat tuniso-africain revêt un cachet tactique qui mérite le déplacement entre deux écoles mondiales de football.

La première école néerlandaise représentée par l’ex-compère de Johan Cruyff, Ruud Kroll, et la seconde école française en la personne de Denis Lavagne. Toutefois, les joueurs de chaque camp connaissent les atouts et les défaillances de leurs homologues. La personnalité et l’engagement devraient faire la différence et être décisifs dans ce genre de confrontations équilibrées.