Tourisme – Mise à niveau des hôtels : 45% du parc rénové

113 établissements hôteliers totalisant une capacité de 57 mille lits, soit 45% de la capacité d’accueil nationale exploitable, ont été rénovés, depuis le lancement du programme de mise à niveau du secteur hôtelier en 2005, moyennant un investissement global de 512 millions de dinars (soit quatre millions de dinars par projet).

Selon un communiqué publié, par le ministère du tourisme, “le constat est positif au plan de l’infrastructure hôtelière mais le parcours déjà réalisé comporte plusieurs insuffisances se rapportant notamment à la formation professionnelle, l’investissement immatériel et l’économie d’énergie qui demeurent les parents pauvres de ce programme.

Trois composantes, pourtant essentielles pour l’avenir du secteur”. C’est ce qui ressort de la 36ème réunion du comité de pilotage du Programme de mise à niveau de l’hôtellerie (PMNH), tenu mercredi sous la présidence de Jamel Gamra, ministre du tourisme en présence des membres du comité qui représentent respectivement l’administration, les Fédérations tunisiennes de l’hôtellerie et des agences de voyages et les institutions financières.

Lors de cette réunion, le comité de pilotage (COPIL) a approuvé les demandes d’adhésion au PMNH de deux nouvelles unités hôtelières pour un investissement global de plus de 26 millions de dinars. Le mérite de ces dossiers c’est qu’ils vont drainer en Tunisie deux grandes enseignes mondiales de l’hôtellerie de luxe.

Depuis le lancement du programme de la mise à niveau de l’hôtellerie (PMNH) en septembre 2005 et à ce jour, le COPIL a tenu 36 réunions pour étudier 263 demandes d’adhésion au PMNH. Il a examiné 213 dossiers de candidatures, dont 190 unités hôtelières ont obtenu l’accord de principe pour adhérer au programme.

Par ailleurs, il y a lieu de signaler que le programme de mise à niveau fera l’objet d’une étude d’évaluation que le ministère du tourisme a commandée et qui démarrera à partir du 1er septembre prochain pour fournir ses conclusions en deux mois. Cette mission sera financée par l’Agence Française de Développement (AFD).