Tourisme : Un investisseur français prévoit la création d’un projet touristique et culturel à Tabarka

Jean-Pierre Mangiapan, président de l’Agence pour le Co-Développement France-Tunisie propose la création, à Tabarka (gouvernorat de Jendouba), d’un grand projet touristique et culturel.

M.Mangiapan, également investisseur et promoteur, a présenté hier, à Tunis, à Mehdi Mabrouk, ministre de la culture, ce projet comportant notamment un port de plaisance pouvant accueillir 200 places pour les bateaux et les yachts et un bassin de maintenance et de réparation. Ce projet a-t-il ajouté, ne manquera pas de faire de la ville de Tabarka une plate-forme importante de la rive sud de la méditerranée.

En phase d’étude, il prévoit, lors de son parachèvement la création de 4500 emplois, des unités industrielles respectueuses de l’environnement, des apparthotels ainsi que des résidences haut standing.

En outre, cet investissement compte comporter des centres de congrès ainsi que des centres commerciaux, culturels et de prestation de services.

L’investisseur français a indiqué que sa société compte mettre en place des espaces de loisirs en vue de dynamiser la côte de Tabarka. Des croisières sur de nouveaux navires et bateaux respectant l’environnement ainsi que des stations de sports nautiques pourront voir le jour une fois le projet réalisé. M. Mangiapan a insisté sur l’importance d’intégrer les sites archéologiques et historiques de la ville dans les composantes de ce projet.

Le ministre a, pour sa part, souligné la nécessité d’approfondir les études nécessaires à ce projet et d’y faire participer les experts de l’Institut National du Patrimoine et l’Agence de Mise en Valeur du Patrimoine et de Promotion Culturelle dans l’étude de l’impact de ce projet sur l’héritage et le patrimoine culturels de la région ainsi que sur les sites archéologiques, notamment ceux situés en mer.

Il a relevé l’importance de faire participer la Commission Nationale du Patrimoine pour s’assurer que l’environnement ne subira pas de conséquences sachant que Tabarka constitue une région relativement fragile car elle présente un danger de glissement de terrain outre l’existence d’un riche patrimoine corallien.

Le ministre a fait part de la volonté du ministère d’adhérer à ce projet si toutes les conditions techniques, qui démontrent, notamment, le respect de l’environnement, du patrimoine et de l’héritage culturels de la région sont réunies.