Sfax : Après la mer, c’est au tour des routes d’être bloquées

Où sont les forces de sécurité? Où est l’application de l’état d’urgence? Pourquoi laisse-t-on faire? A qui profite cette situation? Comment faut-il faire pour arrêter ce fléau? Qui est derrière cette vague de désobéissance? Ces questions et bien d’autres reviennent souvent ces derniers jours sur la bouche des citoyens à Sfax. Elles se sont amplifiées hier suite à l’annonce de la grève, pour aujourd’hui, des cheminots et la suspension des trains des voyageurs pour 24h, et après le blocage de l’entrée du port du commerce par des pêcheurs, ce qui a contraint le bac de Kerkennah à rester en rade pendant 6 heures avec ces 128 passagers dont une jeune enfant de 4 que la Garde maritime a évacuée afin de suivre sa cure à l’hôpital.

Maintenant, direction au sud et vers la Skhira. Cette délégation vit depuis hier soir au rythme d’une contestation par quelques jeunes des résultats du concours de recrutement de jeunes diplômés. Les résultats annoncés par le Groupe chimique tunisien n’ont pas été acceptés par ces jeunes. Pour manifester leur mécontentement, ils ont bloqué la route de la zone industrielle et les ouvriers des unités de la zone. Aujourd’hui, une vingtaine de jeunes a occupé la délégation alors que d’autres se sont rassemblés devant le bâtiment. Une seule demande: l’annulation des résultats du concours.

A rappeler que mardi 15 novembre, le Groupe chimique tunisien a publié la liste des nouvelles recrues qui compte 306  jeunes dont 283 agents techniques et d’exécution, avec une part consistante pour les jeunes de Skhira (213 jeunes originaires de la délégation) ; et c’est justement cela que les contestataires refusent.

Selon une source locale, le nombre de jeunes de la délégation de Skhira depuis le 14 janvier, recrutés directement par le GCT ou par la société indienne ou par la société de l’environnement, s’élève à 480.

De notre correspondant à Sfax, Hafez

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