Les Irakiens sacrifieront-ils le jeune tunisien Yosri Trigui à la veille de l’Aïd El Idha?

Selon un membre de l’“Association des familles des détenus tunisiens en Irak“, une information non confirmée officiellement fait état de l’annulation de l’exécution du jeune tunisien Yosri Trigui, exécution qui interviendrait le vendredi 4 novembre 2011 par les autorités irakiennes. Mais un parti politique tunisien intercédé auprès des autorités irakiennes. 

Toujours selon cette source, la pression exercée par les familles, quelques associations et surtout dans les réseaux sociaux ont porté leurs fruits, puisque des démarches auraient été entreprises par le gouvernement tunisien auprès de son homologue irakien à ce sujet. 

Un sit-in sera organisé dans les heures qui viennent par ces familles pour que le gouvernement tunisien envoie, immédiatement, une délégation officielle qui sera secondée par des avocats et juges tunisiens pour étudier tous les dossiers concernant les détenus tunisiens en Irak. 

Concernant l’information –qui circule sur les réseaux sociaux- faisant état d’une éventuelle exécution demain vendredi 4 novembre, joint par téléphone par WMC ce matin (3 novembre), le père du jeune Yousri nous a affirmé qu’elle est sans fondement. Pour lui, il n’y a rien d’officiel pour une éventuelle exécution de son fils. Depuis le jour de l’annonce du jugement, en février 2011, soit la peine de mort prononcée en 2006, un ultimatum d’un mois et demi a été donné à Yosri avant l’exécution de cette sentence, mais aucune date précise n’a été fixée. Yousri Trigui peut être exécuté à tout moment. 

En plus de ne pas pouvoir le voir ou parler avec lui, sa famille vit alors avec la crainte continuelle de se réveiller un jour avec la nouvelle de l’exécution de la sentence. 

Selon quelques sources concordantes, 74 personnes tunisiennes seraient détenues dans les prisons irakiennes. Les familles des détenus tunisien en Irak, soutenues par des militants des droits de l’homme en Tunisie et à l’étranger, demandent au gouvernement tunisien de s’occuper du sort des jeunes tunisiens détenus, portés disparus ou morts en Irak

De notre corespondant à Sfax, HAFEZ