Pour Rached Ghannouchi, c’est l’anarchie qu’il faut craindre et non le mouvement Ennahdha

Dans son intervention au premier meeting électorale du mouvement islamiste Ennahdha, à Sidi Bouzid, samedi 1 octobre 2011, cheikh Rached Ghannouchi a tenté de rassurer les tunisiens sur les intentions de ses ouailles, présentés comme le garant de la stabilité politique, de la continuité de l’Etat et de la reprise de la vie économique dans le pays.

D’après lui, c’est l’anarchie et le chaos qu’il faut craindre et non pas son parti. Qui appelle, d’ores et déjà, à la formation d’un gouvernement d’union nationale après le verdict des urnes le 23 octobre 2011, à la résurrection du multipartisme dans le pays et à la revitalisation des valeurs de l’effort, du travail et de l’abnégation.

Dans sa conclusion, le leader islamiste, pour qui les atteintes à la propriété privée, à la liberté du travail et à la sécurité des citoyens sont à bannir durant la période délicate de la transition démocratique, a mis en garde l’assistance contre les ennemis de la révolution, les rescapés de l’ancien régime, précise-t-il, capables, de fomenter des troubles pendant ces journées mémorables, assimilées par les tunisiens à une fête de la démocratie.

Imed