Le POCT de Hamma Hammami a du mal à sortir de leurs habitudes de l’action clandestine

Apparemment, Hamma Hammami et ses camarades ont perdu la main. Ont la tête ailleurs. Peinent à retrouver leurs marques. Au début de cette campagne électorale. Qui va asseoir la légitimité des uns et des autres. L’après midi du 1 octobre 2011, au premier meeting des militants du Parti Ouvrier Communiste Tunisien(POCT), à la Bourse du Travail, les visiteurs ne se bousculaient pas à l’entrée du grand bâtiment.

D’ailleurs, avant le coup d’envoi, la salle comptait entre 300 et 400 personnes. Ce qui met en doute, affirment des observateurs, l’efficacité de la machine électorale d’un parti, habitué, plutôt, depuis des lustres, à la clandestinité, à l’action souterraine de ses partisans, à l’aise dans le jeu du chat et de la souris avec la police politique. Crispés et semble-t-il, réservés dans une compétition en pleine lumière. Qui exige le marketing, la séduction et le réenchantement de la politique.

Imed